Les travaux

Les travaux de restauration ont consisté en la démolition de l’appentis qui n’était pas d’origine, la reconstitution d’une fenêtre à la place de l’appentis, la purge des joints extérieurs, la suppression des enduits intérieurs, le désamiantage d’une partie de la toiture, le remplacement de la toiture en ardoises par une couverture en chaume et la création de la cheminée et du sol en terre battue. 

La maison est meublée comme au XIXe siècle : tour et tournette, table et bancs, armoire et lit clos, oblets divers.

La toiture

Le chaume de la maison est constitué de roseaux de grande taille (environ 2 m) provenant soit de Camargue (pour l’essentiel), soit de Hollande ou de Chine. 

L’épaisseur de la couverture de chaume sur la maison est de 30 cm et il faut le refaire ou le remanier au bout de 50 ans environ, selon l’entreprise. La faitière végétalisée est composée d’iris et de joubarbe (photo Wikipédia) ; le système racinaire de la joubarbe permet un maintien de la terre alors que les iris pompent le surcroît d’eau.

Iris et lanterne sur mitron


Pourquoi y a-t-il des iris sur les toits de chaume ? 

Traditionnellement, le toit de chaume est surmonté d’un lit d’argile où des iris sont plantés. Les racines, ou plutôt rhizomes, de l’iris aident à mailler les extrémités du roseau ensemble dans le chaume et enlèvent l’excès d’humidité de la crête.